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Louise Traon

Plongée dans un univers de création artistique dès son plus jeune âge, Louise Traon ne s’est lancée dans la céramique qu’il y a trois ans. Auparavant, suivant la trace de ses parents, elle s’auto-forme en vidéo. Elle souhaitait aboutir à une création authentique en s’appropriant chacune des étapes : écriture, film, montage. Malgré tout, la maîtrise de l’art n’était pas complète, quelque chose manquait encore… le rapport à la matière.

Ce rapport, elle le trouva dans la céramique au cours d’un stage de tournage. Convaincue, elle décida de s’y consacrer à plein temps. S’est ensuivie une formation professionnelle (un CAP en céramique).

Son rapport à la terre n’est pas banal : elle préfère tourner des terres trouvées dans la nature, qu’elle humidifie et passe au tamis plusieurs fois pour les rendre utilisables, des terres chargées d’histoire. Car, comme elle le dit très justement, on ne tourne pas une terre sauvage de la même façon que celle achetée sous plastique.

Pour teinter ses créations, elle récolte également des roches qu’elle broie pour en faire des émaux.

Ses objets produits pour Franciade sont en revanche plus classiques.

Dans la céramique, elle a trouvé un moyen de maîtriser de bout en bout la fabrication de ses pièces.

« À chaque fois que je tourne j’apprends. Et je crois que j’apprendrai le tournage jusqu’à la fin de mes jours ».

Maëlenn Le Clainche

Originaire de Bretagne, Maëlenn a d'abord suivi un cursus en restauration d'oeuvres d'art (papier, céramique, peinture) à Paris avant de se spécialiser aux différentes techniques de la céramique lors d'un DMA à Antibes.

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Elle effectue ses premiers stages en Bretagne, à Nante et en Chine. Grande voyageuse, elle continue de se former au gré de sa curiosité et de ses rencontres qui l'amèneront dans l'atelier d'une potière à Vancouver jusqu'à l'atelier d'un céramiste du Kentucky !

Dans la foulée, elle effectue un an de service civique au Vietnam, au sein de l'association « poussière de vie » en tant que coordinatrice de projet.

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De retour en France et forte de toutes ces expériences, elle anime des cours de céramique à la maison de quartier du Vésinet. Elle trouve en mai 2017 un atelier collectif à Belleville ou elle peut enfin poser ses bagages et lancer ses premières lignes de création. En novembre 2017, elle reprend les rênes de l'atelier de céramique Franciade.

Aliénor Martineau

Aliénor à rejoint Franciade en octobre 2016. Née à Sèvres, ville connue pour sa Manufacture de porcelaine, Aliénor établit très tôt un lien avec l’argile et le modelage. Après cinq ans d’études à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse et le diplôme DNSEPdesign en poche, Aliénor rejoint l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges. Là bas, elle bénéficie des ateliers et des fours nécessaires à la réalisation d’une série de céramiques volumineuses, en lien direct avec sa démarche processuelle.

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En septembre 2015, elle s’installe à Paris et fonde l’atelier Alma mater – céramiques.
Alma mater – céramiques est un atelier de recherche dédié aux matériaux céramiques.


À l’origine de sa démarche de designer céramiste, il y a un questionnement sur le paysage, en tant
qu’élément symbolique, influence culturelle, source de vie et de création, territoire et patrimoine culturel.


Au travers de sa production d’objets se syncrétise un paysage matériel et culturel grâce aux matériaux et savoirs faire qui le façonne et qui continue l’histoire de nos territoires; une sorte d’objet conteur. Ecouter la terre, cette matière du territoire c’est aussi dialoguer avec l’origine du monde.


Ainsi, cette déambulation dans le pays-paysage dévoile une démarche singulière du design, pensé en tant que pratique processuelle, et méthode de travail ancrée dans un territoire avec son passé et ses traditions.

Camilla  Tosi

Cette céramiste a trouvé en Saint-Denis la chaleur qui manquait à sa sublissime ville italienne de Florence. Et en Franciade la possibilité d’exercer son art. Après le Carrousel du Louvre avec Artefact, elle expose à la Foire des savoir-faire avec Franciade. Mais le chemin qui a porté Camilla Tosi à Saint-Denis connut bien des virages, parfois en épingle à cheveux.

Tout commence à Florence, où elle est née. Dans cette ville magnifique, où palais, églises, musées rivalisent de trésors, elle grandit au sein d’une famille d’artistes. La mère fut mannequin, le père était forgeron, l’un de ses oncles photographe pour le musée des Offices, un autre créateur de costumes pour le cinéma (il a, le veinard, habillé Claudia Cardinale dans Le Guépard, de Visconti…).
Camilla, elle, aimait par dessus tout dessiner. Avec l’école elle visite les monuments de la cité toscane, se rend compte de sa beauté mais, dit-elle aujourd’hui, on s’habitue. « Il faut partir et revenir pour admirer à nouveau. Florence est une ville chère, peu généreuse », ajoute-t-elle.

Après le lycée, ses parents refusent qu’elle aille étudier le textile à l’Institut d’art de Florence car l’école est mal famée. Ce sera la céramique, à Sesto Fiorentino, ville proche de Florence fort célèbre en ce domaine. « J’étais désespérée, j’y suis allée à reculons, mais j’ai appris à aimer cela grâce à un vieil artisan qui m’a fait connaître la céramique artistique. »
Puis Camilla étudie l’histoire de l’art à l’université. Mais il faut bien travailler et la céramique n’offre guère de débouchés. Elle fait des petits boulots, travaille pour une assurance tout en suivant ses études. Un rythme effréné qui dure un an. Cela devient compliqué, d’autant qu’elle a quitté sa famille. Elle devient alors aide soignante dans une maison de retraite. « J’ai aimé les rapports avec les gens et puis je me sentais utile. »
Dans le même temps, elle fait du théâtre et, après avoir rencontré une amie venue du monde de la mode, ouvre avec elle un magasin où elle présente une collection de vêtements pour enfants. Elle qui a toujours rêvé de connaître la France (« pourquoi, je ne sais pas », lance-t-elle dans un immense sourire), y part en vacances à l’été 2009 avec Sole, sa fille alors âgée de 7 ans. Un camping dans le Sud, une chambre à Barbès, c’est le choc.

« Je veux vivre ici ! », se dit-elle. D’autant que l’Italie berlusconienne la rebute. Elle repart, revient à l’automne pour apprendre le français, découvre Saint-Denis en y étant hébergée, ne trouve pas de travail. Italie à nouveau, puis retour à Saint-Denis à l’été 2010. Mais rien n’est simple. Dans des conditions difficiles, hébergée, sans travail, elle s’accroche. Car la jeune femme est tenace. « C’est la solidarité qui m’a sauvée », reconnaît-elle.

Un temps animatrice à la cantine de l’école de Sole, finalement, elle rencontre Franciade qui lui propose d’animer un atelier de… céramique. Angoissée au début, elle retrouve vite les gestes. « C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… » Nous sommes en novembre 2011 et une nouvelle vie débute. Elle vit dans un studio quartier Gare et déborde de projets artistiques.

Camilla respire la joie de vivre, raconte avec enthousiasme et, même si le soleil et les légumes d’Italie lui manquent, ne voit son avenir qu’ici. « C’est ici que je me sens à la maison, que je me suis réalisée, comme femme et dans le monde du travail, que je m’épanouis. » Le sourire, constant, s’élargit encore.

Benoît Lagarrigue - le JSD - décembre 2012

Liney Serano

Liney Serrano est céramiste, d'origine vénézuélienne. Elle a suivi une formation en histoire de l'art et en arts plastiques et expérimente différentes techniques autour de la terre, depuis plus de 20 ans : modelage, tournage, colombin.. 

Elle créé notamment des pièces articulées, suspendues et forme des galets en terre cuite, qu'elle remplit ensuite de terre pour y faire vivre cactus, lierre, garance... Ses créations sont posées à terre ou suspendues, forment des arbres et des chemins, créent un jardin.

Dionysienne durant 10 ans, elle a travaillé au sein de l'atelier Franciade de 2009 à 2011, créant des objets inspirés du patrimoine et de l'histoire du territoire. Liney est dorénavant installé avec sa famille en Bretagne et continu son activité de céramiste au sein « d'Argile et vin », une boutique qu'elle a créé avec son compagnon.

 

Dijana Melvan

Diplômée des Beaux-arts et de la faculté de Philosophie de Zagreb (Croatie) en muséologie, Dijana Melvan, Croate, est arrivée en France en 2003. Repérée pour la qualité de ses savoir-faire par l’association Franciade, elle bénéficie, en 2005, d’un parcours de formation à la céramique. Elle suit les cours du CNIFOP, pendant 1 an, à Saint –Amand en Puisaye, puis réalise en 2006 plusieurs stages chez des céramistes-artisans d’art (Atelier Eric Astoul à la Borne, Atelier Dauphine Scalbert à Lain, Atelier des Grands Bois dans la Nièvre.

Salariée de Franciade pendant un an jusqu’en juin 2008, Dijana Melvan créée actuellement sa propre activité économique. Elle a donné des cours de poterie chez Franciade jusqu'en 2015.

Elle poursuit un travail de recherche liant esthétique contemporaine et patrimoine, en lien avec la richesse du patrimoine médiéval de Saint-Denis.

 

Sangué Coulibaly

Originaire de Katiola en Côte d’Ivoire, Sangué Coulibaly est porteuse d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération par les femmes : la poterie au colombin. Rencontrée à Saint-Denis lors d’ateliers d’échanges de savoirs organisés à l’Unité d’archéologie, Sangué a intégré l’atelier/boutique Franciade début 2006. 
Elle s’est spécialisée dans la copie de céramiques néolithiques et gauloises. Elle a expérimenté, en relation avec les archéologues, la technique de la « cuisson en meule » qu’elle a apprise par sa grand-mère.
Entre la réalisation de facs-similés, l’expérimentation scientifique, les démonstrations grand public et les cycles de découverte, cette potière remarquable poursuit un travail de production de pièces sur des modèles de sa ville d’origine. Elle développe aujourd’hui ses propres créations.

Photo :
- Grattage et polissage 
- Reroduction de pièces néolithiques

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